Dent May, Do things : bonheur au bord de l’eau

J’étais légèrement passé à côté du précédent album de Dent May, intitulé Dent May & His magnificent ukulele. Malgré une fantaisie indéniable, le disque ne m’avait pas plus accroché que ça. Manquait l’étincelle.

C’est bien connu : après un premier rendez-vous manqué, il n’y a rien de plus beau et de plus réjouissant qu’un second rendez-vous surprenant dans le meilleur sens du terme. Et cette fois, en plein été, Dent May a réussi à complètement m’emballer avec son nouvel opus, Do things.

La pochette ne pouvait pas mieux résumer ce que l’on entend : on se voit déjà sur un matelas gonflable à glander et rêvasser, le radieux Rent Money dans les oreilles. Le diable pop se faufile en nous et l’envie de tout fredonner instantanément est plus forte que tout. Au milieu de la plage, on jurerait que l’eau devient multicolore et que les nuages ont un goût de sucre. Fun, titre d’un autre morceau, ne ment pas : Dent May nous donne la sensation d’être pris d’un désir infini de s’amuser, de profiter des beaux jours sans aucune arrière-pensée. C’est officiel : nous sommes foutus. On dégouline de bons sentiments, pour peu on danserait, on ferait des claquettes en déclarant sa flamme sur la mélodie de Tell her. La tête se vide, le corps bouge tout seul et c’est le moment de crier son amour à son Bestfriend au rythme d’un single du feu de Dieu qui nous transforme en bisounours, des étoiles et des cœurs pleins les yeux.

Sucrerie indispensable, Do things ravira sans mal les amoureux de pop entêtante. Le temps d’un slow au bord de l’eau (Do things) ou d’une balade étincelante (Find it), Dent May parvient à trouver et à nous faire partager la mystérieuse recette du bonheur.