Cléa Vincent « Advitam Æternamour » : bonnes énergies 

By Gaspard Granaud | 11 mai 2024

On l’aime depuis son premier album Retiens mon désir sorti en 2016 et Cléa Vincent n’a jamais cessé de nous régaler. La revoici avec un troisième album, Advitam Æternamour, un disque entre séparation et renaissance, fêlures, consolations et envolées synthétiques pleines d’espoir. 

Deux gros singles en émergent facilement. Tout d’abord le très évident Tombé du ciel qui évoque avec une certaine poésie la parentalité le temps d’une piste extrêmement euphorisante et accrocheuse. Quand elle se lâche à fond dans la pop catchy up tempo, Cléa Vincent fait toujours des merveilles et c’est encore le cas ici. L’autre bombe du disque est le duo État second avec Jacques. Ou la fusion parfaite des univers des deux artistes à travers une montée en puissance ultra jouissive aux accents electro-groovy. 

Ces deux morceaux très addictifs constituent une belle porte d’entrée sur Advitam Æternamour qui est peut-être l’album le plus subtil de la généreuse et persévérante Cléa. On y trouve plus de  ballades que ce à quoi on pouvait s’attendre et elles nous font joliment chavirer (Advitam Æternamour qui donne son titre à l’ensemble, Se laisser partir, Nuit de Yalda et Instant T). Toujours prête à nous remonter le moral en toute circonstance, Cléa Vincent accumule encore et toujours des pistes qui appellent à se laisser aller, embrasser sa singularité et regarder vers l’avant avec des sonorités colorées. Parmi les plus séduisantes : C’est OK, Free Demain, Shut down ma tête et Instant T.

Advitam Æternamour est enfin pour Cléa Vincent l’occasion de s’amuser à faire muter sa pop entre influences house, electro, 2-step et jazzy. Un disque tout cool qui tombe à pic pour l’été.