LÉO LA NUIT de Nans Laborde-Jourdaà : papa gay à l’arrache

Il y a des courts-métrages qu’on aimerait voir devenir longs. C’est le cas de ce Léo la nuit de Nans Laborde-Jourdaà qui officie ici comme réalisateur et comédien principal. 

On y suit Paul (Nans Laborde Jourdàa) jeune gay trentenaire instable, vivant au jour le jour, qui va devoir s’occuper de son fils Léo le temps d’un après-midi et d’une nuit. Nous n’avons pas vraiment le contexte mais on comprend que Paul est un père absent, bien qu’il soit en bons termes avec la maman. 

Désorganisé et brouillon, celui qui ne semble pas vraiment assumer son rôle de père essaie de bien faire mais a tendance à accumuler les gaffes ou à être imprudent. Ainsi le voit-on laisser un moment son fils seul pour aller retrouver un amant (le beau Samuel Dijoux) dans un parc. 

Malgré l’inconséquence, l’imprudence, ce papa gay « à l’arrache » est très aimé de son fils et le moment qu’il va passer sera plein de tendresse et de mignonerie (malgré un incident qui manque de tourner à la franche catastrophe). Sensible, très joliment interprété, très attachant : tous les ingrédients d’un bel univers de premier film sont là. 

Film présenté au Festival Chéries Chéris dans le programme « Courts métrages Gays 1 »