Quand Grindr plante : un court-métrage drôle sur notre addiction à l’appli

« Un cauchemar », « Une catastrophe », « Un drame »… Rien que ça ! Grindr plante un samedi soir et les twittos gays partagent leur frustration. En y regardant de près d’ailleurs, le nombre de tweets dédiés à l’application de drague est vraiment impressionnant. Elle s’est définitivement, et comme aucune autre, infiltrée dans le quotidien et suscite la dépendance. Des centaines de garçons ont beau partager des captures de conversations effarantes ou se plaindre de ces relous qui ont des profils aux allures de nazis (« pas de black », « pas de mecs efféminés », « pour mecs sportifs », « TBM only » etc.), impossible de décrocher : on y revient !

Ce n’est pas la première fois que l’application est « down » et à chaque fois, c’est le mur des lamentations. Le pire étant survenu lors du 31 janvier de cette année, lorsque Grindr était inaccessible pendant 28h. Avec humour et lucidité, le réalisateur Kevin Grant Spencer a fait un petit court-métrage sur ce qui se passe quand on se retrouve contraint de vivre sans son appli de drague…

En bonus, quelques réactions Twitter (françaises et traduites) suite au dernier plantage en date : 

« Devinez qui ne sort pas ce soir à cause de Grindr ? MOI ! »

« Grindr, allez-vous réparer le bug, j’en ai vraiment besoin ce soir ! »

« Grindr est down, il ne me reste plus qu’à me branler en pensant à de vieux souvenirs »

« Pourquoi Grindr plante-t-il toujours quand je décide de me faire baiser ? »

« Grindr, comment pouvez-vous me faire ça ce soir ?! Je n’ai pas voyagé pour rien, dépêchez-vous, j’ai besoin d’un homme ce soir »

« Je suis dans un bar et je ne peux pas utiliser Grindr ce soir. Tous ces coups d’une nuit que je n’aurais pas… »

« La seule fois où je veux essayer de retrouver 1 mec que je viens de croiser sur Grindr et c’est down. Vie de merde #celibatairepourtoujours  »