COURTS
« Sadist’s Knot » : le court-métrage gay choc et trash de David Kennedy Polanco
Le moins qu’on puisse dire, c’est que David Kennedy Polanco sait instaurer le malaise. Son court-métrage « Sadist’s Knot » est de ces propositions ultra tranchantes qui ne peuvent laisser indifférent. A coup sûr, beaucoup rejetteront ce court-métrage qui ne fait aucun compromis, s’aventurant sur les terrains de l’hystérie, de la théâtralité et de la violence.
A l’écran, un couple improbable formé par un jeune criminel en cavale dominateur et alcoolique et un homme mexicain d’âge mur qui l’a recueilli chez lui et qui est devenu son esclave cérébral autant que sexuel. En arrière-plan, une relation trouble au père, un jeu de rôle basé sur une situation fantasmatique incestueuse mais aussi et surtout un amour, une affection qui ne se disent qu’à demi-mots.
Malgré l’horreur, le trash, les coups, ces deux-là ont besoin l’un de l’autre et se sont trouvés. Une relation d’amour-haine, entre la passion et la mort, qui ne ménage pas une seconde le spectateur.