Avi Buffalo, At best Cuckold : mimi et c’est tout

La presse musicale française comme internationale est tombée amoureuse du deuxième album de Avi Buffalo, At best Cuckold, en faisant l’un des albums les plus recommandés de la rentrée. Etonnant pour un disque tout sauf clinquant, plutôt intimiste, discret. Le groupe californien, créé par le jeune chanteur et musicien Avi Zahner-Isenberg a misé sur l’image de ce dernier pour la pochette. Une pochette qui ne manquera pas d’attirer l’attention de plus d’un garçon sensible car ,disons-le, le petit Avi y est à croquer. Un air de post-ado mignon, une adorable petite moue un brin mélancolique, une position qui donne envie de le faire définitivement tomber de son canapé et d’enlever sa petite ceinture de boy next door. Et la musique, elle est comment ? De la gentille pop, bien fichue, parfaite pour les dimanches ensoleillés. La voix fait un peu penser à celle du chanteur de Yellow Ostrich, les mélodies flirtent parfois avec le rock. Mais c’est dans les ballades et un registre pop fleur bleue que la formation nous enchante le plus (les pistes Two cherished understandings, Overwhelmed with Pride et She is seventeen sont, de loin, les plus attachantes d’un ensemble un poil trop homogène).

Pour être honnête, j’avais pensé faire un petit billet « beau mec » autour de Avi Zahner-Isenberg. Mais je n’ai pas trouvé beaucoup de photos et surtout il n’était finalement pas aussi mignon que sur la pochette. L’album est un peu pareil : attachant, intrigant de par le buzz qu’il a généré mais finalement assez ordinaire. Pas le disque de l’année mais un ensemble agréable, soigné, élégant… Mimi, ni plus ni moins.