ALBUMS
Lone, Echolocations : électro mélancolique
Après Emerald Fantasy Tracks, plus dansant et accessible que ses prédécesseurs (et qui lui permit enfin de gagner un peu de terrain auprès du public français) , l’hyper productif Lone est de retour avec un nouvel EP (chez R&S Records) : Echolocations.
Premier titre : Coreshine Voodoo , qui s’inscrit dans la lignée des compositions d’Emerald Fantasy Tracks. Plutôt dansant, toujours rêveur : une nouvelle invitation à l’évasion au rythme d’une électro volontairement répétitive sans jamais pour autant lasser son auditeur.
Explorers, morceau que l’on avait déjà pu entendre depuis un moment sur le Myspace du petit prodige se rapproche davantage de ses premiers disques, ses premiers amours. Claviers romantiques , spirale entraînante tout en gardant une part d’obscurité. Puis surgit le délicat Dolphin, sorte de parenthèse qui évoque une eau scintillante un beau lendemain de teuf.
Lone propose ensuite Approaching Rainbow. De quoi danser avec les yeux mouillés, une habitude avec lui. On commence à être familier à ce son , qui reste cohérent tout en surprenant encore. Rapid Racer en est un bon exemple : on sait de suite qu’il s’agit d’un morceau de Lone mais on ne peut pas deviner pour autant jusqu’à quels sommets il va nous entraîner.
Clôture ravissante avec Blossom Quarter. On retrouve le goût de l’artiste pour l’abstraction et une mélancolie , une beauté rare dans l’electro. D’albums en EP, Lone ne déçoit jamais et continue de tracer tranquillement une route singulière et enchanteresse.