Mozart Parties : l’évidence pop

Paris, été 2011. Le temps fut jusqu’à présent bien gris et alors que les beaux jours surviennent, on a l’impression que la rentrée est déjà proche. Adieu amours de vacances, bonjour ruptures involontaires, quelques jolis souvenirs, des envies de pop…Et paf ! James Bennet débarque avec son projet Mozart Parties et là tout se met à tourner autour d’un Black cloud aussi ravageur qu’enchanteur. On a de suite envie de crier que ce mec a tout en main pour devenir la nouvelle sensation de demain. Il n’a pourtant livré que deux morceaux, qui ont traîné sur la toile un certain moment dans un certain anonymat. Et si tout cela changeait ? NME et les blogs à l’étranger, Magic RPM en France : les amoureux de musique pop repèrent ce jeune anglais à peine âgé d’une vingtaine d’année qui dès ses premiers essais livre deux des plus belles pépites entendues ces derniers mois.

Passé l’irrésistible Black Cloud, Wish my thoughts away confirme la promesse qui pour le coup devient une évidence. Voix célestes, clavier de gamin, guitare qui nous plonge au cœur de songes aussi apaisants que potentiellement destructeurs : coup de maître. Mozart Parties s’apparente ni plus ni moins à l’amour, un vaste territoire plein de surprises et de genres qui se mélangent. Un puzzle coloré et possiblement compliqué. A suivre, forcément.