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SOME NIGHTS I FEEL LIKE WALKING : film d’errance 

Critique du film gay Some nights I feel like walking de Petersen Vargas

Some nights I feel like walking de Petersen Vargas suit la rencontre entre deux jeunes hommes gays désaxés.

À Manille, Uno (Jomari Angeles), charmant jeune homme, gagne sa vie en offrant ses charmes. Lors d’une passe avec un client désireux de s’amuser à trois, il fait la connaissance de Zion (Miguel Odron), un jeune homme qui débute et bien plus fragile que lui. A la fois attiré et touché par la fragilité de ce petit nouveau, Uno va le prendre sous son aile. Leurs liens vont plus que jamais se souder quand le meilleur ami d’Uno va se retrouver entre la vie et la mort. Avant une hypothétique mort, l’ami a fait une demande simple : que si jamais il venait à disparaître sa dépouille soit amenée dans son village natal.

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Un cinéma philippin poétique et sensoriel

Comme souvent avec le cinéma philippin arrivant jusque chez nous, Some nights I feel like walking constitue une expérience cinématographique, pas toujours linéaire, invitant aux sensations et à l’onirisme. Le réalisateur Petersen Vargas raconte le quotidien difficile et souvent dangereux des garçons de rue et ce qui les fait tenir debout : la force de l’amitié et du groupe. Dressant le portrait de laissés pour comptes, ce long-métrage qui se distingue par une très belle photographie et réalisation (avec un travail assez superbe sur la couleur et les atmosphères nocturnes) raconte aussi et surtout la quête d’appartenance.

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Des personnages hantés et une réalisation colorée

Les deux personnages principaux, Uno et Zion, se tournent autour tout en se retrouvant plongés dans des situations extrêmes. Ils vont avoir en commun d’avoir chacun un fantôme derrière eux. Après une première partie entre torride, glauque et intensité, le long-métrage bifurque radicalement dans sa deuxième partie vers une oeuvre d’errance aux allures de rêveries. Le spectateur est invité à se laisser guider, à déambuler avec les personnages en découvrant leurs failles, leur passé et ce qui les fait tenir debout. Aux plus glauques des situations s’opposent ici les plus belles lumières et des liens inattendus.

Film produit en 2024 et présenté au Festival Chéries Chéris 2025

Bande-annonce

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