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Ehla signe l’album pop de l’année avec « Pause »

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Depuis ses premiers morceaux, Ehla n’a fait qu’enchaîner les bangers. Son premier album, Pause, est enfin disponible et c’est la claque que tous ses fans espéraient. C’est archi frais, ça déborde d’authenticité et de générosité, les paroles sont simples et universelles, complètement dans l’air du temps, et la production du disque est une des plus belles qu’on ait pu entendre sur la scène pop française depuis un moment. 

La pop d’Ehla n’est pas comme les autres, elle est unique, et c’est ce qui en fait tout son charme. L’artiste a mis des années pour peaufiner cette première grande sortie et réussit l’exploit rare de délivrer un sans faute à travers un disque hybride, définitivement libre, qui puise dans tout un tas de références nostalgiques ou actuelles en y apportant une touche toute personnelle. Ça groove fort, c’est imparable aussi bien dans les envolées up tempo que dans les ballades douces comme le miel et aussi dans les entre-deux pas avares en détours surprenants et entêtants. Hautement addictif, porté par une voix qui n’a pas peur de monter très haut et d’affirmer sa puissance, absolument féminin, tour à tour léger, coloré, sexy, sensible : Pause est le délice musical de 2023. Un track by track passionné s’imposait. 

MAGIQUE

L’album s’ouvre sur le single Magique, composé avec l’excellent Duñe, Ferdous et Twenty9. Une ouverture scintillante et euphorisante. Le morceau raconte l’adrénaline d’une rencontre amoureuse, la magie qui se passe quand l’amour s’empare de nous. Pluie d’étoiles filantes, file indienne dans le ciel : les motifs qui émergent des paroles sont mignons, enfantins, peut-être nostalgiques avant l’heure. Ehla raconte, se repasse le film ou simplement rêve de ce sentiment amoureux qui se matérialise dans le corps et dans la tête. Le groove est subtil, la prod atmosphérique et délicate. Une entrée en douceur dans l’univers du disque. 

L’AUTORISATION 

Après Magique, Ehla poursuit avec un autre titre « mid-tempo » qui se refuse à choisir entre le miel des ballades et l’envie de danser propres aux pépites pop. A travers ses interviews, elle insiste sur le fait que cette piste est importante pour elle. Car elle est très personnelle, raconte le moment clé où elle a décidé de ne plus demander l’autorisation et l’approbation des autres et aussi et surtout où elle s’est autorisée à dire non, à suivre ses envies, être elle-même. Il y a en filigrane le récit très universel d’une jeune femme d’aujourd’hui qui n’a pas forcément toujours confiance en elle, qui peut être paralysée par la timidité et qui décide à un moment de ne plus se laisser happer par tous ces garçons et ces hommes autour d’elle qui se permettent de lui dire quoi faire ou comment être. C’est un des morceaux les plus féminins et délicatement féministe du disque. Il raconte aussi l’air de rien le parcours d’Ehla et de beaucoup de chanteuses pour qui émerger dans la nouvelle scène française s’apparente parfois à un long chemin de croix. Dans une industrie musicale encore beaucoup trop sous emprise masculine, dans un paysage où les mâles occupent les deux tiers des scènes des festivals, Ehla porte cet hymne humble et qui invite à l’émancipation et à l’acceptation de soi. 

Côté forme, pour contraster avec un propos qui peut être lourd de sens et de revendications, le choix fait est celui de la légèreté musicale. La mélodie est solaire, Ehla délivre son petit flow et côté production, épaulée d’Augustin Charnet et Nxxxxxs, elle nous réserve une jolie surprise en fin de piste avec une conclusion délicieusement pop garage UK. L’autorisation est un bon exemple de la  petite maniaquerie qui se cache derrière Pause : sous les good vibes, la spontanéité et la sincérité qui « sautent aux oreilles », rien n’est laissé au hasard dans les prods et les plus belles choses viennent parfois de petits détails ou détours. 

1000 ANS 

C’est de 1000 ans que vient le titre de l’album. L’invitation à faire une pause dans ce monde où tout va trop vite, où on se laisse dévorer par le rythme urbain et où on est submergé par ce qui défile sur nos feeds sociaux. Il est temps de « sortir la tête de l’aquarium », de prendre l’air et de se déhancher en s’autorisant le lâcher-prise. L’envie de reprendre son destin en main, de ne pas se laisser noyer, sortir la tête de l’eau en puisant dans ses forces intérieures, faire le choix de faire bien plus que de rester debout : embrasser la vie. Choisir le côté positif des choses est très présent à travers tous les titres de Pause

Faire une pause, stopper les choses qui nous encombrent, jeter les dossiers relous et rebondir de plus belle. Au niveau de la production, on tient peut-être là l’un des morceaux les plus groovy de l’ensemble. Composé avec Blase, 1000 ans fait beaucoup penser aux bombes cool et lascives d’un certain Kaytranada. Ça fait tellement plaisir d’entendre quelque chose comme ça en France ! C’est sans nul doute l’une des chansons qui fait qu’on se dit que Pause est un album unique et qui explose les compteurs du cool. C’est enfin une pièce qui dévoile ses charmes au fil des écoutes (tu sais ce genre de morceaux où tu te dis « pas mal » à la première écoute et puis que tu te retrouves à écouter de plus en plus en boucle au fil du temps). 

L’ANGLE MORT 

« Ça y est j’ouvre les yeux, vas-y fais toi un café, y a pas la place pour deux dans mon 20m2 ». Quand on évoque le côté dans l’air du temps de la musique d’Ehla, ces lyrics résument bien la chose. C’est tout simple et ça nous parle à toutes et à tous. L’angle mort, deuxième single après Magique, pourrait en être son prédécesseur (le mot « magie » revient d’ailleurs ici). Les deux morceaux racontent l’euphorie amoureuse, des débuts. Sur L’angle mort, le point de départ est celui d’une personne qui a été blessée en amour et qui ne pensait plus que ça allait lui tomber dessus. Mais voilà qu’après une nuit d’amour on ouvre les yeux et il y a comme un parfum d’évidence. 

Il n’est pas étonnant que cette chanson ait été choisie pour être le premier étendard de l’album. Il est très pop et entêtant, joliment mainstream et commercial avec la composition très colorée et carillonnante d’Ilan Rabaté. Et si le clip joue la carte de la nostalgie nineties chère à Ehla, la chanson en elle-même a une folle capacité à générer instantanément des images dans nos têtes. Il y a quelque chose de fascinant dans la faculté des textes d’Ehla à pouvoir être cinématographiques derrière une simplicité de façade. L’autorisation que se donne Ehla ici est celle d’aimer à nouveau, de remettre les clés à une nouvelle personne et de sauter dans le tourbillon des sentiments en oubliant les douleurs du passé. C’est sucré comme une sorte de barba à papa musicale et ça fait un bien fou. 

MORTEL 

Et voilà le morceau préféré de popandfilms de tout le disque. A la première écoute, c’est le grand frisson et on sort de là en lançant un gigantesque « WOW ». Côté paroles, c’est sans doute le texte le plus beau, celui qui touche le plus en profondeur, qui arrive à appuyer chez chacun sur quelque chose d’extrêmement personnel et sensible. Car ça parle tout simplement de quelque chose de fondamental, de l’existence, de ce qui est dans notre coeur et dans notre chair. Mortel comme son titre l’indique nous rappelle que nous sommes de simples mortels et qu’il faut arrêter d’être si durs envers nous-mêmes et de foncer vers la vie, qui passe si vite, sans se mettre la pression et en embrassant aussi son individualité (« Existe, en marche-arrière, en hors-piste, en solitaire, en touriste, c’est fabuleux »). 

On passe peut-être notre temps à ramer mais soyons doux avec nous-mêmes pour approcher d’une certaine paix intérieure. Je me retrouve obligé d’employer le « je » ici car c’est vraiment une chanson qui m’a bouleversé au plus profond de mon être. La première fois que je l’ai entendue en live j’avais les larmes aux yeux tellement je trouvais ça beau et vrai. Je ne résiste pas à partager cet autre fragment des paroles : « La vie se chargera de toi, où que tu ailles, où que tu sois, fais tes bagages et ferme les yeux. La vie t’en sais rien, tu sais pas, à quel niveau elle s’arrêtera, vise les nuages et vis de ton mieux ». 

Le fond est sublime, la plume d’Ehla plus intense et puissante que jamais et la forme… bordel ! Il s’est définitivement passé quelque chose de magique avec Saintard en studio (aka celui qui avait déjà co-composé plusieurs des plus beaux morceaux d’une certaine Enchantée Julia). Cette piste est un parcours vers la lumière et le soleil qui n’en finit plus de prendre des détours qui émerveillent. Les secondes défilent, différentes couches musicales se superposent les unes aux autres et c’est juste d’une grâce totale. « Girl can sing » : Ehla donne absolument tout côté voix ici, s’autorise à rejoindre dans les cieux musicaux quelques-unes de ses idoles comme Alicia Keys ou Mariah Carey. La voix au premier plan et les choeurs sont épatants et les arrangements musicaux, fusion parfaite de pop, de r’n’b et de neo-soul, mettent KO. Je savais que ça risquait fortement d’être mon morceau préféré du disque mais je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi beau. Une masterclass. 

PLUIE D’AMOUR 

Après l’intensité de Mortel, Ehla marque une petite descente en douceur avec Pluie d’amour. Une pluie d’amour à mi-parcours de l’album, comme pour prendre une respiration, rincer ce qu’on vient d’écouter pour se préparer à la suite. C’est la grosse ballade du disque, parfaite pour les interprétations live acoustiques. Un écrin supplémentaire pour la belle voix d’Ehla avec une composition minimaliste où l’on retrouve à la fois Duñe et Augustin Charnet. 

Si on avait encore un doute sur le fait que la résilience est un des sujets principaux du disque, ce morceau enfonce le clou : c’est le récit d’un coeur en miettes qui rêve d’une pluie d’amour pour «redanser la valse » des sentiments, avoir à nouveau la tête qui tourne dans le bon sens. L’envie de quelque chose de vrai et de pas superficiel (« Beau ou pas, ça sera jamais ce que je verrai de toi. Tu vas me charmer par tes silences »). Après la pluie d’étoiles filantes, voici donc une très douce pluie d’amour comme un doudou réconfortant. 

J’VEUX PAS UN ARTISTE feat. BRÖ

Quand on dit que Pause est un album féminin cela peut paraître assez générique. Disons que c’est plutôt un album qui est de l’autre côté que celui du masculin archétypal. On retrouve un peu de la vibe du duo qu’avait fait Ehla avec Bolides (le très cool « Vis-à-vis« ) dans cette nouvelle collaboration entre la chanteuse-interprète-compositrice et sa très bonne amie et artiste BRÖ. Il y a aussi quelque chose de la pop et du r’n’b français de la fin des années 1990 – début des années 2000 dans les paroles un peu piquantes et « girly » (« J’veux pas un artiste, chez lui il est triste. Rayé de la liste, j’veux pas d’un homme triste. T’es rayé de la liste »). 

Ah les mecs… Les filles et les gays pourront sans mal se retrouver sur cette chanson qui raconte comment on se retrouve toujours à un moment par tomber dans le panneau de ce gars qui « sait jouer le numéro », avec qui on adore « se casser la voix » et qui évoque « ces idées de corps couchés sur le plancher ». Le beau mec arty cool avec qui c’est la passion en prend ici pour son grade, lui qui te dévore, te fait languir et qui finit toujours à un moment par vouloir repasser mais « probablement en retard ». Il finira par the ghoster ou te trouver relou ou hystéro, tu le sais. Une invitation à le rayer de la liste, un sentiment de sororité dans le désespoir du jeu de l’amour, le tout porté par une composition qui lorgne vers l’up-tempo signée Ehla, BRÖ et Ilan Rabaté. 

LE DESSERT EN PREMIER 

Il serait étonnant que ce morceau ne devienne pas un single. C’est le banger ultime de l’album, le single le plus évident, la piste la plus pop et imparable de l’ensemble. Ehla a encore fait de la magie à travers sa collaboration avec Duñe pour cette invitation à la gourmandise sous toutes ses formes. Catchy comme pas possible, irrésistiblement groovy, nous offrant sur un plateau un parfum d’été sucré pour toute l’année : Le dessert en premier est un régal de chaque seconde et nous donne envie de danser à fond, de se jeter à corps perdu dans une « romance épicée qui nous dévore » (car parfois oui, il faut savoir prendre le plaisir là où il est et kiffer en explorant le « milliard de combinaisons possibles » et en « cédant au maximum de caprices » huhu). Alors toi aussi suis tes envies et embrasse le fait d’avoir envie tous les jours d’un « new rendez-vous ». 

Un shot de bonnes ondes et de rayons de soleil, un chant qui transpire l’amour d’Ehla pour une certaine Aaliyah (on se voit trop danser sur ce titre dans le décor de Rock the boat en y ajoutant une orgie de sirops, de cocktails, de friandises et de pâtisseries). Les portes d’un succès plus populaire se tiennent ici, dans ce joyau euphorisant et libérateur qui emporte ,comme tous les tubes en puissance, absolument tout sur son passage et qui ne devrait pas manquer de faire bouger les foules à chaque concert. 

COMME SOPHIA 

Au fil de l’album on se dit que ça va bien redescendre à un moment… mais en fait non. BOOM, une autre tuerie ! On disait que le disque était cinématographique et ce n’est pas une surprise d’y retrouver un clin d’oeil à l’une des icônes du septième art : la somptueuse Sophia Loren. Un hommage étonnant dans la forme, très moderne. Les chansons en hommage à une personnalité peuvent vite se révéler un peu lourdes, cheap, voire niaises. Le secret pour faire de cet exercice périlleux une réussite est de complètement s’emparer du sujet et de le ramener à soi. C’est ce que fait Ehla. Dans sa façon de raconter qu’elle veut être Sophia Loren, de partager avec nous ce qui la fascine dans ce qu’était cette icône et la forme d’idéal féminin qu’elle représente, Ehla parle aussi beaucoup d’elle-même. De ses origines italiennes semblant à la fois proches et lointaines, de ses racines sudistes (« Sous la glace j’ai plus chaud que froid »), mais surtout du fait d’être une femme. 

Pour Ehla, Sophia Loren c’est un modèle, c’est celle qui l’a époustouflée par son talent dans le film Une journée particulière, c’est la classe, l’audace, la beauté intemporelle, la vie cinecitta, l’aspect tragique glamour aussi. La piste nous renvoie à notre rapport à nos icônes, parfois intimidantes (« Mais je suis que moi » rappelle Ehla qui aime se rêvait en belissima Sophia) et surtout inspirante. Pause est parcouru par un féminisme doux et sincère, placé avec délicatesse et conviction. Sophia Loren est ici l’occasion de glisser ces paroles simples, cette envie « d’être une femme qui ne s’excuse pas d’être là ». 

Une fois encore, la compo est folle : Comme Sophia est une nouvelle collaboration réussie entre Ehla et Ilan Rabaté. Ceux qui followent Ehla sur les réseaux sociaux ont pu suivre la trajectoire de ses morceaux, de la maquette minimaliste au résultat final. Et le rendu est tellement bluffant à chaque fois. C’est le bénéfice de vraiment prendre son temps pour peaufiner un album et s’entourer des bonnes personnes : on a vraiment l’impression à l’écoute de Pause d’un ensemble hyper cohérent, que chaque recoin a été taillé comme un diamant, avec une minutie, un soin tout particulier. A la « classique » Sophia, la compo apporte une totale modernité, un aspect lascif à souhait, porté par des beats brûlants géniaux. 

SUR LA RIVE feat. Hedges

Et c’est reparti pour un moment de miel et de douceur avec Sur la rive. Côté écriture, c’est la piste la plus abstraite et poétique du disque. Pause est un album qui veut te booster, te donner de la force mais qui assure aussi le service quand il s’agit d’apporter du réconfort. Ce câlin musical qu’Ehla a composé avec Aprile et Leo55 te donne l’impression d’être cajolé sur un radeau. Et ne t’inquiètes pas, Ehla ne te laissera jamais tomber à l’eau. 

Les influences neo-soul se matérialisent ici à travers les voix entremêlées d’Ehla et de Hedges. On a l’impression d’être encerclés d’étoiles au milieu d’une rive avec des couleurs bleues nuit. Les petits choeurs qui évoquent le style d’Enchantée Julia sont la cerise sur le gâteau. 

FAUX PROBLÈMES

C’est le dernier morceau de l’album et c’est à l’instar de 1000 ans un « banger tranquille » qui déploie sa force au fil des écoutes. Plus on y revient, plus on réalise que c’est un des plus beaux textes d’Ehla, un des plus intimes et profonds aussi. Une nouvelle invitation à la résilience, un nouveau passage de l’ombre et des doutes à la lumière et au courage d’être soi.

Au début on s’attarde sur les choses qui ne vont pas, les dilemmes, on repense à ces « dimanches à ne rien faire », aux « dramas qu’on s’invente quand on ne sait plus à quoi on sert ». Et puis on switche, on décide de relativiser et de ne pas s’engouffrer dans le fond du trou, de prendre de la hauteur. Ehla nous invite à scander avec elle « J’ai pas tant de problèmes » et à regarder vers le ciel plutôt que le sol bétonné. 

Quoi de mieux pour conclure que cette piste qui montre encore et toujours comment la composition sert ici à merveille l’intention : Ehla et Augustin Charnet font ressentir par la mélodie le « down » pour enclencher ensuite « la relève ».  Quand une artiste est sincère, ça se sent tout de suite et les textes d’Ehla débordent d’authenticité. Faux problèmes est une mise à nu, une introspection, faite avec des mots complètement simples et totalement justes. C’est impossible de ne pas se reconnaître dans ce que la chanson raconte. Nos vies sont faites de petites choses, de soucis plus ou moins graves ou futiles, de contours que certains pourraient trouver ordinaires ou creux et qui sont pourtant tellement une composante de l’humain. 

ehla album

L’album est fini et l’envie de le ré-écouter se fait instantanément sentir. On se pose et on se dit que ce disque doit être le fruit de quelqu’un qui est beaucoup tombé, qui a beaucoup douté. Mais c’est surtout le fruit de quelqu’un qui a appris à se relever, à prendre confiance en soi, à s’écouter. « Que renait la fille qui s’était laissé glisser. J’ai préféré m’enfuir pour voir arriver l’été. J’ai aimé vieillir, j’ai aimé recommencer, sans vivre à moitié » chante Ehla sur L’autorisation. Et ça résume un peu tout ce que sa musique diffuse et est aujourd’hui.

Pause est un cadeau du ciel qui va à coup sûr porter les heureuses personnes qui lui tendront leurs oreilles. Quand on l’écoute on se dit que « Ce qui se passe est magique ». Que dire à part « Merci ». Amour infini. 

Blog rédigé en solo par Gaspard Granaud. Avec la précieuse aide de Pierre pour la période avril-mai 2022, merci <3